dimanche 22 décembre 2013

Esprit d'hiver de Laura Kasischke (Roman)

C’est le matin de Noël et Holly se réveille trop tard et avec une rengaine en tête : « Quelque chose les avait suivis depuis la Russie jusque chez eux ». Son mari part précipitamment chercher ses parents à l’aéroport car lui non plus ne s’est pas réveillé. Holly sent qu’il va lui en vouloir. Elle se sent responsable, voire coupable, de beaucoup de choses. La période de Noël est une période très particulière pour sa famille car c’est à ce moment-là qu’ils ont rencontré la petite fille, Tatiana, qu’ils adopteront en Sibérie ; maintenant une jeune et jolie adolescente, pas toujours facile à vivre.

Holly se retrouve bloquée toute la journée avec sa fille car une tempête de neige empêche son mari de revenir et les invités d’arriver. C’est l’occasion pour elle de se remémorer l’adoption de Tatiana, son enfance et de se confronter à la réalité plus difficile de son adolescence. Incompréhension, problèmes de communication sont bien là.

Le style est assez particulier car on est toujours sur le fil, les conversations entre la mère et la fille paraissent souvent irréelles – proches du rêve – et Holly n’est souvent pas loin de la panique : par exemple lorsque elle appelle sa fille et qu’elle ne répond pas, enfermée dans sa chambre, on se demande vraiment ce qu’il se passe. Aussi, on bascule souvent dans l’absurde ou la folie, comme lorsque Holly est littéralement aspirée par une tâche sur le carrelage et ne voit pas l’évidence qui est sous ses yeux. C’est un roman qui l’air de rien soulève de nombreuses questions bien de notre temps : la vie aisée des occidentaux face aux enfants orphelins de Russie, l’environnement, le rapport social aux autres, les rêves que l’on n’a pas su réaliser, etc. et aussi un livre qui mérite une seconde relecture face au dénouement inattendu.

Fitzgerald - le désenchanté de Liliane Kerjan (Document)

La vie de Scott Fitzgerald – une découverte pour moi. Une vie où se mêlent passion, jouissance du présent, dépenses inconsidérées, mais aussi sensibilité et mal de vivre. Sur le fond, Scott et sa femme Zelda, sont indéniablement des personnages romanesques et captivants qui ont marqué leur génération. Sur la forme, j’ai trouvé que l’essai était dense, avec beaucoup d’informations et du coup, je me suis trouvée un peu noyée sous le flot. Parfois, au lieu d’approfondir un thème, une période, j’ai eu l’impression de lire une succession d’anecdotes – bien que l’essai soit très documenté et fourmille de références et citations (voir la bibliographie à la fin de l’ouvrage).

Aussi, j’ai par moment ressenti une forme de jugement de valeur de la part de l’auteur, j’ai eu la sensation qu’elle faisait des raccourcis un peu rapides (je ne vois pas, par exemple, page 95, pourquoi l’auteur évoque la mère de Scott comme « une mère grotesque » ou, page 268 d’où est tiré le laconique « on connait la suite »). J’ai donc un sentiment mitigé à la fin de la lecture de ce livre : découverte d’une personne exceptionnelle, mais sans ressentir l’émotion qui devrait aller de paire avec cette découverte. Certes, il ne s’agit pas d’un roman, ou d’une biographie romancée, mais j’aurais aimé pouvoir me rapprocher un peu plus des personnages, ressentir un peu plus d’émotions.

Chercher la femme d'Alice Ferney (Roman)

J’aime l’idée de ce livre : disséquer une histoire d’amour en prenant en compte tout ce qui a précédé et tout ce qu’il y a autour : l’histoire d’amour des parents, la société dans laquelle on vit, la psychologie. Ce que j’ai toujours aimé chez Alice Ferney, c’est son sens du détail, son observation fine des relations humaines, sa façon d’aller au bout des choses. Mais ici, pour moi, elle va trop loin. On sait assez rapidement, je trouve, que les personnages vont dans le mur, qu’il n’y aura rien pour les sauver. Alice Ferney en fait une étude clinique, scientifique – trop. Où sont passés la beauté d’une rencontre, les bonheurs d’un couple ? Il n’y a de place ici pratiquement que pour la névrose.

La quête de vérité et de sens que l’on trouve dans ce roman me semble uniquement centrée sur l’idée qu’un couple ne peut pas durer, que la souffrance, l’incompréhension, l’égoïsme sont les maîtres mots d’une relation de couple, et aussi que tout est écrit d’avance. Pour parler clairement, j’ai trouvé ce livre assez déprimant et me suis demandé si j’allais aller au bout. Où est la note d’espoir, où est la joie dans ce livre ? Pour moi, ces notions sont totalement absentes malheureusement. Les enfants du couple connaitront eux aussi, pour sûr, un sort tout aussi déprimant dans leur vie affective que leurs parents ou grands-parents…


Absences de Alice LaPlante (Policier)

Jennifer White, ancienne chirurgienne orthopédiste est atteinte de la maladie d’Alzheimer. On retrouve son amie Amanda assassinée, quatre doigts de la main droite amputés. Les soupçons se portent sur Jennifer, mais comment faire jaillir la vérité alors que sa mémoire est complètement altérée par la maladie ? « Absences » se présente comme un thriller, mais n’en est pas vraiment un. Oui, il y a eu un meurtre et oui, il y a un suspect, mais le cœur du livre n’est pas cela.

« Absences », c’est la vie au jour le jour d’une personne atteinte d’Alzheimer : son quotidien et celui de son entourage. C’est cela qui est le plus fascinant dans ce livre : suivre la vie, les pensées de Jennifer et son évolution au fil des semaines, vues par elle-même. Dès le début, on se rend compte des difficultés qu’elle a à se souvenir : « qui est cette personne ? Qu’est ce que j’ai fait il y a quelques heures ? » Même si elle ne reconnait pas sa fille en tant que son enfant, son visage lui est familier, elle peut identifier que c’est une femme et qu’elle la connait. Plus tard, elle ne pourra plus distinguer un visage d’homme d’un visage de femme, alors reconnaître sa fille… Chaque jour l’entourage doit se re-présenter : « mais vous savez bien, je suis untel ». On imagine tout le côté pesant d’une telle situation. Ce qui est intéressant, c’est aussi de voir comment Jennifer est ramenée continuellement à sa vie passée, quand par exemple, elle prend son fils pour son mari (décédé) et se remémore le temps passé avec lui. Elle croit qu’elle est toujours médecin et qu’elle a effectué telle ou telle opération dans la journée. On suit son évolution au travers de son entourage mais surtout au travers de ce qu’elle vit elle-même, on navigue au cœur de ses pensées et de sa confusion et c’est là la grande force de ce livre. Connaitre l’identité du meurtrier et les raisons de son acte m’ont alors paru un peu secondaires. Est-ce que vraiment ce livre doit se trouver dans la catégorie « policier » ?

samedi 9 novembre 2013

La maison des absents de Tana French

Un enquêteur et son jeune adjoint se retrouvent affectés sur une grosse affaire : une famille est retrouvée assassinée chez elle : le père et les deux enfants sont morts, la mère est encore en vie mais dans un état critique.

Le couple apparemment sans histoires vivait dans une ville dortoir, montée à la va-vite en bord de mer et achetée lors du boom immobilier. Il se trouve que l’enquêteur principal passait ses vacances d’été là-bas avec sa famille. Histoires familiales et évolution de la société irlandaise se trouvent mêlés au cœur de l’intrigue. C’est que la société a évolué depuis les années 1970 : à l’époque, passer ses vacances dans une caravane près de la mer d’Irlande suffisait à beaucoup de gens alors que de nos jours c’est plutôt vacances sur la costa del sol en Espagne. La famille Spain ne déroge pas à la règle. Ils s’endettent pour devenir propriétaires de leur petit « coin de paradis » en bord de mer et font tourner à plein la société de consommation, mais lors de la crise financière, Pat Spain perd son emploi et quelques mois plus tard, c’est la tragédie.

Les pièces du puzzle se mettent en place petit à petit. L’épaisseur des personnages n’est pas donnée d’emblée. Ceci-dit, j’ai trouvé qu’il y avait des longueurs, que certains passages auraient pu être écourtés. Certains interrogatoires m’ont gênée par leur côté un peu caricatural : un inspecteur qui joue « le méchant » et l’autre qui joue « le gentil », et donc l’hypocrite. Au-delà de cela, l’intrigue est fine et il y a un vrai souci de vérité. Que ce soit la vérité faite sur ce crime ou la vérité des personnages dont les actes se trouveront pleinement justifiés. L’incompréhensible peut finalement devenir compréhensible d’une certaine manière.

Tout ce que je suis d'Anna Funder

Quelle histoire poignante ! Au travers des réminiscences d’une femme âgée et des mémoires d’un de ses compères, on suit l’évolution d’un groupe d’amis luttant contre le nazisme dès ses prémices : Toller qui a combattu lors de la guerre 14-18 et Ruth qui est la cousine de la si charismatique Dora. Ce n’est pas encore « officiellement » la guerre, mais pour les opposants d’Hitler, il règne déjà un climat de guerre : après l’incendie du Reichstag, en février 1933, les arrestations se multiplient, les exécutions sommaires aussi. Les opposants sont contraints à l’exil.

On partage leur vie quotidienne, leurs doutes, leurs peurs, leurs joies. C’est un petit groupe solide où règne la solidarité, mais les menaces et la terreur ne sont jamais très loin. C’est quelque chose de suivre ces jeunes gens en résistance. Toller et Dora sont particulièrement charismatiques, sensibles et touchants. Lui parce qu’il a connu la guerre et qu’elle a laissé des traces, elle parce qu’elle donne tout pour la lutte contre le nazisme. Ils sont à la fois forts, « faibles », passionnés et vivent leur vie en suivant de hauts idéaux de lutte et de liberté. Ce culte de la liberté se retrouve aussi dans leur façon de vivre l’amour, libre certes, mais pas si facile à vivre au jour le jour.

C’est vraiment un roman fort où l’on s’attache aux personnages au point de vibrer, de trembler et de pleurer avec eux ; c’est beau et rare de se sentir aussi ému.

dimanche 27 octobre 2013

Fille de la campagne d'Edna O'Brien

Edna O’Brien nous livre ses mémoires. C’est un auteur irlandais dont je ne connaissais rien, mais son livre m’a donné envie de lire sa trilogie « les filles de la campagne » tant elle semble inspirée de sa propre vie et tant son écriture est soignée.

J’ai beaucoup aimé les passages sur son enfance et ses débuts dans la vie active. On se retrouve plongé dans une vie simple, à la campagne, très marquée par la religion. Les femmes n’ont pas l’indépendance et l’éducation que l’on a maintenant. Malgré les obstacles nombreux pour une femme et après avoir débuté sa vie professionnelle à Dublin dans une pharmacie, Edna O’Brien parvient à vivre de sa passion, l’écriture. La relation avec son mari est décrite avec justesse et sans amertume alors qu’ils vivent une séparation très difficile et qu’il tente de la séparer à jamais de ses enfants. Nous sommes dans un monde où les femmes n’ont pas encore de compte bancaire et les premiers cachets d’Edna vont directement sur le compte en banque de son mari !

La suite de l’essai m’a moins convaincue car j’ai trouvé que l’on passait trop rapidement d’un sujet à l’autre, d’un personnage à un autre, sans lien. J’ai eu du mal à suivre certaines anecdotes qui m’ont paru incongrues ou que je n’ai pas comprises, peut-être par manque de références ?

Le fait que ses mémoires ne se déroulent pas suivant la chronologie ne m’a pas dérangée, mais certains chapitres m’ont paru assez décousus. Cela m’a un peu gêné, mais j’y trouve une explication : c’est sûrement le reflet de l’état d’esprit d’Edna O’Brien, une femme âgée au moment de l’écriture de ses mémoire : un souvenir devait forcément en appeler un autre…

Tout s'est bien passé - Emmanuelle Bernheim

Un livre éprouvant dans lequel on suit jour après jour le chemin qu'Emmanuelle doit emprunter pour accompagner son père vers la mort. A la suite d'un AVC et de ses multiples complications, celui-ci fait part de son souhait de mourir à sa fille. Le mot euthanasie - à ma connaissance - n'est jamais évoqué dans le livre, mais c'est bien de cela qu'il s'agit.

Mais comment se faire à cette idée? Comment l'accepter et même avoir une part active dans cet acte? On voit comme cela peut être difficile, il faut déjà entendre le désir "d'en finir", puis, plus tard, il faudra même se renseigner concrètement sur la façon de faire. Et l'espoir toujours qu'il change d'avis. Quelles épreuves!

Quelles émotions aussi. Emmanuelle se remémore de vieux souvenirs - bons ou mauvais - et est pleine de tendresse pour son père malade. Il y a le rire aussi, il y a toujours eu beaucoup de rires dans la famille semble t-il et malgré tout, le rire reste présent. On sent aussi tout l'amour que les filles portent à leur père. Les émotions sont fortes.

C'est un livre qui émeut, mais c'est aussi un livre qui questionne. Comment ne pas se demander ce que nous ferions à sa place, confrontés à la même situation? De plus, il nous est clairement donné à voir les implications légales et judiciaires d'un tel choix, à l'heure d'aujourd'hui. Ce livre permettra peut-être de relancer le débat sur ce sujet de société ô combien sensible.

En bas les nuages de Marc Dugain

Au fil de 7 nouvelles ancrées dans le monde contemporain, Marc Dugain dresse le portrait de personnages aux origines sociales, géographiques et aux âges complètement différents et s'attache à décrire des moments critiques de leur vie et/ou des situations exceptionnelles qui marquent souvent un point de rupture. Les petits travers et contradictions de chacun sont passés au peigne fin et les personnages sont confrontés à des événements particuliers qui vont les changer à jamais.

On découvre, entre autres, un quadragénaire français qui va tenter de préserver sa vie telle qu'elle est alors qu'une situation dramatique se dévoile peu à peu au lecteur ; on croise un jeune américain orphelin sur le point de devenir millionnaire ; une vieille dame qui invite un jeune homme à partager son humble demeure ; un écrivain exilé volontaire dans un pays du sud et qui cache un passé trouble ; un homme âgé qui aura la chance de vivre un « dernier amour » auprès d’une jeune femme venant de rompre avec son petit ami.

L'exercice de la nouvelle est difficile en lui-même car en peu de pages, il faut aller au cœur du sujet et retenir son lecteur. C'est un pari réussi pour Marc Dugain qui dès les premières pages sait nous en dire assez sur ses personnages pour nous accrocher et sait créer une réelle tension dramatique. Ce qui m’a aussi particulièrement plu c’est la variété des thèmes abordés (l’artiste/l’écrivain et les difficultés de ce choix de vie, l’exil volontaire ou involontaire, les rapports hommes-femmes, le poids des apparences etc.) et les réflexions acides, drôles ou juste réalistes qui ponctuent le récit. J’en cite quelques unes, en vrac : « c'est un autre fondement de notre civilisation que de s'accrocher à l'insatisfaction avec l'énergie du désespoir... Pas de satisfaction mais pas de souffrance." Et en parlant des français : « Je crois que ce qui est unique chez eux, c'est leur rapport aux gens. Ils demandent toujours plus aux autres qu'à eux-mêmes. Ils en attendent la perfection et sont persuadés qu'elle seule pourrait les tirer de leur dépression chronique. »

Un auteur à découvrir !

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Et pour la petite histoire, c'est cette critique qui m'a permis d'être sélectionnée pour faire partie du Jury des lectrices ELLE 2010.

Depuis Marc Dugain a reçu le prix des Lycéennes de ELLE 2013 pour son roman: Avenue des géants

Quelqu'un l'a lu ou va le lire? Vos critiques et remarques sont les bienvenues :)

samedi 5 octobre 2013

Zone de non-droit d'Alex Berg

Policier: Zone de non-droit d'Alex Berg Il faut du courage pour ouvrir ce livre et aller au bout de sa lecture. Dès les premières lignes, le décor est posé: une femme, comme vous et moi, est arrêtée à l'aéroport alors qu'elle s'apprête à quitter Hambourg pour une journée de réunions de travail à Londres. Elle ne le saura pas tout de suite, mais elle est soupçonnée d'être une terroriste. Un long calvaire commence. Les autorités allemandes d'un côté, la CIA de l'autre. Une citoyenne allemande se retrouve prise dans un tourbillon où elle ne contrôle rien. C'est un livre dérangeant car il montre comment la lutte contre le terrorisme a engendré une "zone de non droit" dans laquelle la déclaration universelle des droits de l'homme n'a plus cours. La présomption d'innocence n'existe plus, la torture est possible. Et puis il y a Burroughs, cet agent de la CIA animé d'un esprit vengeur depuis que sa femme et ses enfants ont péri dans les attentats du 11 septembre. Là aussi, malaise, est-il le mieux placé pour combattre le terrorisme? C'est un livre prenant, aux personnages accrocheurs. Le rythme est là et le complot s'épaississant à chaque page, on suit l'intrigue avec ferveur. Tout est très réaliste, je ne doute pas que l'auteur - ex journaliste - a fait un travail journalistique important en amont. La préface nous semble, malheureusement, totalement plausible: "Ca peut arriver à chacun d'entre nous. Tous les jours. Partout. Il suffit d'un malheureux hasard. D'une confusion. Et notre vie n'est plus jamais celle qu'elle a été".

Une faiblesse de Carlotta Delmont

Roman: Une faiblesse de Carlotta Delmont De Fanny Chiarello Avril 1927: Carlotta Delmont, célèbre cantatrice, se prépare à chanter Norma au Palais Garnier. Mais au lendemain de la première, elle demeure introuvable. On dirait qu'elle s'est évaporée dans la nature... C'est une diva et à ce titre, sa disparition fait la une des journaux et son entourage est entendu par la police. Sa vie privée est scrutée dans les moindres détails et les journalistes divulguent toutes leurs découvertes dans la presse. Puis Carlotta Delmont réapparait. Elle voudrait reprendre sa vie peu ou prou là où elle l'a laissée, mais c'est une diva, une personne pas comme les autres, elle doit rendre des comptes. Le regard du public a changé, elle est maintenant jugée. Son destin a définitivement basculé. 1927, 2013, malgré le fossé, les thèmes abordés restent d'actualité. La célébrité et malgré tout, l'envie de vivre comme tout le monde, dans l'anonymat. Le pouvoir de la presse, le qu'en dira t'on, l'attrait du public pour le scandale. La forme du roman est singulière car elle croise les différents points de vue des personnages et mixe coupures de presse, extraits de lettres et journaux intimes. Carlotta, que l'on entr'aperçoit dans la première partie, nous touche par sa sincérité et ses prises de conscience, dans la seconde partie.

mercredi 2 octobre 2013

C'est le démarrage

Grâce à ce blog, je vais pouvoir partager avec vous l'expérience "Jury des lectrices Elle 2014" et vous faire découvrir les livres de la sélection par le biais de mes critiques. Au fil de l'eau, je publierai également mes commentaires sur la sélection 2010. Pour les personnes proches (géographiquement), il est possible d'emprunter les livres, n'hésitez pas à me solliciter! Aussi, donnez vous aussi votre avis sur les livres, via les commentaires. Bonnes découvertes à tous!