dimanche 23 février 2014

Par le feu de Jane Casey (Polar)

A Londres, un serial killer s’attaque aux jeunes femmes rentrant seules chez elles en fin de soirée. Particulièrement brutal, il les neutralise grâce à son Taser, les bat et les enflamme, ne leur laissant aucune chance… Rebecca Haworth semble être la dernière victime de celui qu’on appelle le « Crémateur ». Pourtant, le mode opératoire semble un peu différent cette fois-ci. La jeune Maeve Kerrigan va devoir enquêter.

Je trouve que globalement le roman tient la route et nous tient en haleine. Le ton est donné en tout début de roman, quand la jeune Kelly se retrouve, à moitié saoule dans la voiture d’un inconnu et qu’elle dessaoule d’un coup en se disant qu’elle est certainement embarquée avec le Serial Killer. Mais est-ce vraiment le cas ? La vérité n’est pas toujours celle que l’on croit.

L’enquête sur Rebecca Haworth nous révèle une jeune femme jolie, brillante, entourée d’amis ; et sa meilleure amie, Louise, est bouleversée par sa mort. J’ai apprécié de voir dévoiler la personnalité de Rebecca, l’enquête dans son entourage est bien menée ; on découvre petit à petit sa personnalité avec ses zones d’ombre. Le fait que son amie Louise change complètement à la mort de son amie : qu’elle se décide enfin à faire des choses qu’elle n’arrivait pas à faire jusque là me parait très réaliste. C’est comme si elle avait subi un électrochoc. Le fait qu’elle se rapproche de l’ex petit ami de Rebecca tout en se disant au fond d’elle-même qu’il est dangereux est aussi très intéressant.

C’est un roman qui parlera, je pense, aux trentenaires en proie aux interrogations personnelles. Que ce soit l’inspectrice ou Rebecca et Louise, toutes trois font face aux mêmes problématiques : quelle est la place à accorder à son travail, quelle est la place qui revient aux relations amoureuses, comment trouver un équilibre entre les deux, quelles sont nos propres priorités.

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